Artiste peintre franco-libanaise, Maria Achmar Arous incarne une figure emblématique du lien entre art et diplomatie culturelle. Présidente de Cedar Art & Culture et fondatrice de La Passion de Maria, elle œuvre depuis plusieurs années à la promotion d’artistes internationaux entre l’Europe, le Proche-Orient et l’Afrique.
Née au Liban, dans le village de Bcharré — berceau du poète et peintre Gibran Khalil Gibran — Maria Achmar Arous a trouvé dans la peinture un refuge face aux blessures de la guerre, avant d’en faire une vocation universelle. Membre du CID (Conseil International de la Danse – UNESCO) et des Arts, Sciences & Lettres, elle poursuit une démarche de paix, de dialogue et de transmission.
C’est dans cet esprit d’universalité que Yolande Oxybel, membre de l'association de Maria, a présenté ses deux toiles au Carrousel du Louvre.
Dans Entre Deux, la matière devient chair et prière : les pigments s’affrontent, se mêlent, se réconcilient, comme si la toile contenait le combat primordial entre l’ombre et la clarté, la terre et le cosmos, le visible et l’invisible.
L’Arche de Lumière, en miroir, s’élève comme une porte dorée. Les rouges y embrassent les bleus, les ors percent la matière sombre pour annoncer la réconciliation. Œuvre initiatique, elle célèbre le passage vers la paix intérieure — celle que l’on atteint après avoir traversé ses propres tempêtes.
Ces deux toiles, complémentaires et indissociables, racontent un itinéraire intérieur : celui du passage, de la mue et de la renaissance.
Leur message, simple et universel, s’impose comme un mantra :
« Traverser l’entre-deux pour atteindre la lumière. »
Au cœur du Carrousel du Louvre, portée par la vision humaniste de Maria Achmar Arous, Yolande Oxybel a rappelé que la peinture n’est pas seulement contemplation — elle est transmutation. Par la couleur, la matière et le souffle, elle devient prière et lumière, reliant l’intime au sacré.