Caraïbéenne, héritière d’une mémoire insulaire, Yolande Oxybel inscrit son geste dans une tradition lyrique affranchie de toute école. Mais chez elle, l’abstraction n’est pas exercice de style : elle est traversée, exploration d’une intériorité où se mêlent blessures intimes, éclats de lumière et souffle sacré. Ses toiles, aux pigments vibrants et aux textures mouvantes, ne se contentent pas de séduire l’œil ; elles s’adressent directement à l’âme, convoquant des paysages invisibles que seule la peinture peut faire advenir.
Dans l’espace de la Halle, les œuvres se dressent comme des seuils. Ici, un soleil radiant – Happy Vibes – irradie d’un or incandescent qui semble jaillir du fond des ténèbres. Plus loin, les tourbillons de couleurs s’entrechoquent, se déchirent et se réconcilient dans un même souffle, évoquant la lutte et la rédemption. Yolande peint comme on prie, avec une énergie qui se donne tout entière, faisant de la matière picturale un organisme vivant, vibrant, pulsant.
Exposée à l’UNESCO, au Village Suisse à Paris, à Tokyo, Yolande Oxybel confirme aujourd’hui une trajectoire résolument internationale. Et l’automne 2025 s’annonce décisif :
Ces rendez-vous marquent une saison charnière qui devrait élargir encore le cercle de ses collectionneurs et institutions partenaires.
À la Halle des Blancs Manteaux, le public découvre plus qu’une exposition : une expérience sensorielle et spirituelle. L’artiste s’y impose comme une figure montante de l’abstraction contemporaine, dont la voix singulière promet de résonner avec force sur la scène mondiale. Il y a dans ses toiles une poésie de la matière, une musique des couleurs, une incantation silencieuse. Comme si chaque tableau portait en lui une part de l’île et une part de l’univers.