Anthony Bourbon, cofondateur de Blast.Club, a souligné l'efficacité du modèle économique de Pony : « Avec peu, ils ont réalisé beaucoup. » Contrairement à d'autres entreprises du secteur, Pony a su optimiser ses ressources tout en ayant un impact local fort. Ils se sont concentrés sur des marchés spécifiques, comme Bourges ou le Pays basque, tout en s'imposant dans des grandes villes comme Bordeaux ou Nice.
Karine Mérère, directrice générale d’ADEME Investissement, a exprimé son soutien à Pony, soulignant que la France reste en retard par rapport à ses voisins européens en termes d'usage du vélo, avec seulement 3 % de part modale. Elle a mis en avant l'importance de la mission de Pony pour augmenter ce chiffre et encourager une mobilité plus durable. La collaboration de Pony avec Gouach, pour l'achat de batteries durables, et la relocalisation de la production en Europe d'ici 2025, visent à réduire les émissions de CO2 tout en favorisant l'industrialisation locale.
Le partenariat avec La Poste Ventures permet à Pony d’optimiser la gestion logistique, notamment à Tours, où les agents postaux sont impliqués dans la recharge et la maintenance des vélos électriques. Cette collaboration témoigne de l’importance des partenariats publics-privés pour le développement de solutions de mobilité durable. Pony s’intègre aussi dans des délégations de service public, comme à La Roche-sur-Yon, renforçant ainsi la complémentarité avec les transports en commun.
Pony prévoit de tripler sa flotte d’ici 2027, consolidant sa position de leader de la mobilité partagée. En visant principalement des villes de taille moyenne, Pony se démarque des entreprises qui ciblent les mégalopoles. Cette stratégie lui permet d’offrir des solutions adaptées aux besoins locaux tout en réduisant son impact environnemental grâce à une production relocalisée en Europe.